La mort dans chapitre V

Dans ce chapitre nous sommes encore une fois des témoins de la relation entre Samba et la mort. En plus, à cette ocassion la mort s’associe de nouveau avec la religion. Pendant que Samba s’occupe de prier, Jean l’observe. Voilà ce qu’il voit: <<Rien ne vivait en lui, que cette voix qui parlait au crépuscule une langue que Jean ne comprenait pas>> (chapitre 5, p. 13).

En matière du style de Kane, ceci n’est pas la première fois où celui qui n’est pas écrit est plus important que cela qui est écrit. Au lieu de dire <<La mort était en lui>>, Kane a choisi d’écrire <<Rien ne vivait en lui>>.Le résultat est pourtant le même: le lecture entend que lorsque Samba prie, la vie le quitte. C’est presque comme pour qu’il s’approche à la religion, Samba doit quitter la vie. La perte de sa vie est ce qu’il doit sacrifier pour s’unifier avec la religion.

La division entre les cultures

C’est dans la deuxième partie du livre que Kane commence à nous révéler la question de la division entre les cultures. C’est ici que nous voyons une division entre la religion de Samba et la culture parisienne, mais aussi un éloignement entre le protagoniste et sa foi, à cause de son ensignement de l’occident en matière de la philosophie. Je crois c’est situation qui lui pousse à constater le suivant: <<Quelquefois, la métaphorphose ne s’achève pas, elle nous installe dans l’hybride et nous y laisser. Alors, nous nous cachons, remplis de honte>> (chapitre 1, p. 4).

Comme nous avons déjà discuté, dans le cas de la metamorphose, il s’agit d’une changement. Cependant, quant à Samba, ce changement n’arrive pas toujours à sa destination finale – c’est-à-dire qu’il ne s’intégrera jamais à la société francaise. À mon avis, c’est peu probable que Samba s’intègre à telle ou telle société à cause de sa personnalité. Son caractère est tel que maintenant qu’il a découvert une autre société, il se jettera dans la philosophie de l’occident avec autant de dévouement qu’il a énoncé à la religion dans son pays d’origine. Il est comme une éponge qui absorbe toutes les perspectives et comme résultat, il est un hybride.

Chapitre 4 – le maître et la Grande Royale

Pour continuer dans la même veine que mon blog antérieur, nous voyons encore dans ce chapitre l’opposition entre la Grande Royale et Thierno. Bien qu’elle encourage l’éducation à l’étranger, il semble qu’elle s’oppose à l’éduaction du foyer – celle du maître. Dans ce chapître, la cousine de Samba le garde <<une semaine d’affilée, le choyant de toutes les façons, comme pour corriger les effets de l’éducation du foyer>> (p. 1, chapître 4). Que Kane a choisi d’employer le mot <<corriger>> implique qu’il y a quelque chose de faux dans l’éducation du foyer.

Plus en bas dans cet extrait, nous observons que la réaction du maître envers ce congé sert comme évidence de cette opposition: <<Lorsqu’au bout d’une semaine la Grande Royale le relâchait, repu de gâteries, le chef des Diallobé et le maître redoublaient de sévérité, comme pour lui faire expire cette semaine de bonheur>> (p. 2, chapître 4). De cette manière on peut constater que le point de vue de la GR et du maître existent en tandem, comme des contrepoids.

De cette manière je crois que Samba semble d’être une éponge avide de savoir qui est dividé par l’influence par les apports de personnes différentes. C’est comme les forces opposantes de la GR et du maître sont en concours pour la mode de pensée de Samba.

Chapitre 2 – la vie et la religion comme des forces opposantes

Comme j’avais decider de se concentrer sur la connexion entre la religion et la vie j’ai choisi une citation de ce chapitre que je trouve d’être d’intérêt. Il s’agit d’une conversation entre Thierno et la Grande Royale dans laquelle ils discourent sur les litanies de Samba.

Les deux semblent avoir des opinions opposantes à ce sujet, le maître dit qu’elles sont <<belles et profondes>> pendant que la Grande Royale dit <<J’en ai été effrayée>> (p. 13, chapître 2). Comme j’avais déjà mentionné, on peut observer ces deux personnages comme des repésentations de la mort et la vie, et donc comme des forces opposantes qui ont des opinions contraires. Nous voyons cela dans cette discussion.

À mon avis, Thierno parle des litanies de la mort comme quelque chose de mangifique parce qu’il représente une religion qui se focalise sur la mort. Au contraire, la Grande Royale est un symbole de la vie qui s’intéresse à l’éducation et la vie dans le moment present. C’est pour cette raison qu’elle est effrayée de ces litanies.

La religion

Je dois rendre hommage à maireadfrancine pour m’avoir inspirée cette semaine! En lisant ce livre nous encontrons souvent des différents esprits d’âme chez Samba et la source de ceci est un clash entre la religion de son pays d’origine et sa vie plus moderne à Paris. On peut normalement mieux comprendre des choses en les comparant à un exemple de la vie courant et c’est pour cette raison que je vais comparer cette histoire à la condition irlandaise. Pour une génération particulière d’irlandais, ils sont vécus au cours des grands changements dans l’histoire du pays. Je parle de ceux qui, comme Samba, ont eu de l’expérience du châtiment de l’Eglise Catholique et, comme Samba, ils sont aussi croyants que jamais en dépit de leur traitement (bien que la foi de Samba soit un peu précaire dans la deuxième partie). Pourtant maintenant, avec la modernisation du monde, l’Eglise a perdu beaucoup de son influence et la plupart des jeunes générations du pays ont perdu leur foi. Cela devrait être bouleversant pour la génération plus âgée. En plus, l’instruction est devenu de plus en plus importante en comparaison avec le passé. Un grand nombre des parents de mes pairs n’ont jamais assisté à l’université pendant que cela est devenu la norme aujourd’hui.

De cette manière on pourrait lier la condition de Samba dans les Diallobé et à Paris au développement religieux en Irlande. Nous avons la génération plus âgée qui croient à Dieu et nous avons les jeunes génération qui ont plus de formation mais moins de foi.

Chapitre IX de l’AA

Nous vennons de lire plusieurs extraits cette semaine, y compris chapitre IX où j’ai encontré encore une référence à la mort, bien que Kane ne le dise directement. Pendant que Samba observe son père, le chevalier, nous sommes des témoins à son flux de conscience. Au cours de cette contemplation il se dit <<Mon père ne vit pas, il prie…>> (p. 1, chapitre IX) mais comme Saussure avait remarqué, nous entendons des mots à travers des pairs binaires – c’est-à-dire que nous entendons ce qui est quelque chose en entendant ce qui elle n’est pas. Donc, en disant que son père ne vit pas, nous présumons qu’il est mort – pas d’une manière physique bien sûr, mais d’une manière qu’il n’est pas complètement engagé dans la vie.

Nous voyons encore aussi qu’il y une insinuation que la religion s’associe avec la mort et s’oppose à la vie. <<Pourquoi ai-je pensé la prière et la vie en termes d’opposition? Il prie, il ne vit pas…>>. (p. 1) Tout au cours du livre, nous voyons que la religion met accent sur la mort tandis que ceux qui ne s’occupent pas beaucoup de la religion mènent une vie plus active et engagée. Samba soutient cette idée, disant <<est-ce le travail qui fait l’Occident de plus en plus athée…>> (p. 2). Il semble que les hommes de l’Occident qui travaillent et qui s’engagent par conséquence de plus en plus dans la vie s’éloignent de Dieu en ligne avec le degré de leur engagement (ce qui est un concept sartrien aussi).

La Grande Royale

Cette semaine nous avons été présentés au personnage de la Grande Royale. Elle est certainement une femme redoutable avec un caractère fort et autoritaire. Nous nous sommes particulièrement penchés sur la description de cette figure et la raison pour laquelle la description soit tellement détaillée.

Après avoir lu La représentation de la mort dans l’Aventure Ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, je comprends maintenant le lien entre la Grande Royale et la vie, et conversement entre le maître et la mort. La Grande Royale s’oppose à l’enseignement de Samba qui se focalise sur la mort « Le maître cherche à tuer la vie en toi [Samba] » (p.33).  En vue de ce point, je crois qu’il y a telle une déscription de la Grande Royale en raison de sa préférence pour la vie. Pour elle, ce qui est plus important, c’est notre vie dans le monde dans lequelle nous vivons, et pas l’Au-delà. Même son visage reflète l’histoire du pays dans laqueele elle vit «ce visage… était comme une page vivante de l’histoire du pays des Diallobé. » (p. 32). Le choix d’utiliser le mot <<vivant>>est d’importance significante dans cette phrase comme il souligne l’association de la Grande Royale avec la vie.

Or, on doit concède que Kane nous donne une description du maître aussi mais cela ne va pas dire que ce description-là symbolise une connexion avec Thierno et la vie. Elle focalise contrairement sur son physique <<maigre>> et <<émacié>> – tout ce qui est preuve que Thierno ne se préoccupe pas pour la vie mais pour sa dedicace au Dieu.

Dziedzic, A. (1999) La représentation de la mort dans l’Aventure Ambiguë de Cheikh Hamidou Kane.

Le dernier chapitre – anthropocentrisme et anthropomorphisme

Dans le dernier cours notre professeur nous a demandé de chercher la signification du mot ‘humanisme anthropomorphe centrique’. Bien que je n’arrivait pas à trouver ce mot, j’ai trouvé quelques combinaisons de ce terme. Je suis consciente du fait qu’on nous prévient toujours de ne jamais utiliser ‘Wiki’ pour chercher des informations mais dans ce cas, pour trouver une définition claire et simple, Wiki suffira.

D’après wikipedia:

L’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’homme comme l’entité centrale la plus significative de l’Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.

L’anthropomorphisme est l’attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d’autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, voire des idées.

Mais qu’est ce que tout cela a à voir avec l’Aventure Ambiguë?

Si nous prennons le pénultime et l’ultime chapitre du texte, nous voyons que Samba appréhende la réalité (ou plutôt, tente de l’appréhender) à travers de son perspective humaine – y compris ses croyances et doutes religieux, sa formation à l’étranger et son éducation africaine. Voilà, nous croisons la philosophie de l’anthropomorphisme.

Ensuite nous avons la question concernant la voix. C’est impossible de savoir de qui s’agit-t-elle mais donnant suite à mon blog antérieur, si elle réfère à la mort ou à Dieu, elle s’agit d’une entité de toute façon. Donc, dans ce cas, l’assignation d’une voix à tel ou telle entité est un exemple de l’anthropomorphisme.

Finalement, grâce à mes études de la littérature française je comprends aussi que l’humanisme suit la même idée de l’homme comme l’entité centrale de l’Univers. Comme cet oeuvre a un homme pour le sujet principal du livre, on peut constater que c’est un livre humaniste.

Références:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropocentrisme

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropomorphisme

Le dernier chapitre – la voix

C’est une bonne chose que j’assistais le cours cette semaine comme j’avais du mal à comprendre ce qui s’est passé dans ce chapitre!

Il s’avère que Samba est sur le point de mourir, et nous ne savons pas l’origine de la voix que Samba entend pendant qu’il soit dans ces limbes. Est-ce que la voix est celle de Dieu? Ou bien de la mort? Et même si cette voix s’agisse d’un ‘Dieu’, c’est impossible de savoir à quel Dieu réfère-t-il comme on peut citer plusieurs religions dans cet extrait. Je crois personnellement que la voix est celle de la mort comme la mort est rélative à chaque religion. Même dans les religions qui croient à la réincarnation la mort se trouve entre la première vie et la vie réincarnée.

Chapitre 9

Nous nous trouvons maintenant vers la fin du texte et dans ce pénultième chapitre j’ai remarqué qu’il y a plusieurs liens entre ce texte et l’idéologie de l’existentialisme sartrien- ce que nous étudions dans un autre module de littérature française.

A ce moment, Samba a des états d’âme où il se trouve à la croisée des chemins en ce qui concerne sa croyance en Dieu. Samba éprouve des difficultés à choisir s’il croit en Dieu ou non. Au lieu de prendre la décision lui-même, il prit son maître de revenir de sa mort et <<l’obliger à croire>>. Ceci est ce que Sartre appelle la mauvaise fois – l’acte (ou plutôt l’inaction) de compter sur un autre pour prendre des décisions. En fin de compte, Samba sera obligé de décider pour lui-même ce qu’il croit comme Theirno est mort et il n’y reste que lui pour prendre ses propres décisions. Ce fait est lié à un autre élément de l’existentialisme sartrien – ce que l’homme est condamné à sa liberté de choix. Samba sera contraint à croire en Dieu ou non, et personne n’existe qui lui aidera.

Références:

Sartre, J.P. (1996) L’existentialisme est un humanisme, Malesherbes, Gallimard.